L’hospitalité : Une forme d’engagement ?


Ce semestre, nous avons décidé d’axer notre raisonnement sur l’accueil des personnes migrant. La notion d’hospitalité s’avère ici très intéressante : accueillir l’autre, cet « hostis » nous semble dune importance capitale. De fait, ne constitue-t-elle pas une forme d’engagement ?

La notion d’hospitalité est très large et les dimensions qu’elle englobe le sont également. En effet, dans l’article, ce qui est mis en exergue, c’est le fait que l’hospitalité est avant tout un des principes de l’humanité.

L’hospitalité : Entre droit et devoir…

C’est ce que nous considérons comme l’un des droits premiers, autrement dit le droit ou plutôt devrait-on dire le devoir d’hospitalité fait partie en somme des droits fondamentaux de l’homme. Celle-ci se matérialise plus particulièrement par le biais de la solidarité, qui pose en dernier lieu la question du «  vivre ensemble ». Cette notion est à mettre en parallèle avec la notion de « bien vivre »[1] qui concerne plus particulièrement la communauté des quechuas avec une idée de société où régnerait l’harmonie entre ses différents membres.

Comme nous l’avons dit précédemment, la notion d’hospitalité s’avère être large et qui plus est, s’avère être composée de différentes dimensions, de différents questionnements. A l’instar de cet ouvrage, nous relevons la question sociale, en ce sens que le réseau doit accueillir tout le monde, la question politique et enfin la question économique car il ne peut y avoir une certaine intégration sans insertion dans la vie professionnelle de ces migrants. Toutes ces dimensions ne sont pas nécessairement respectées et les politiques d’hospitalité des migrants diverge d’un pays à l’autre. En effet, l’Allemagne a connu une immigration de masse en 2015 (notamment avec une politique d’intégration développer dans les années 2000), notamment provenant de Syrie. De ce fait, cette dernière a voulu développer une « culture de bienvenue » bien que ces populations sont parfois perçues comme « trop différentes« . Néanmoins, cela ne vérifie pas réellement dans les faits, car certaines populations ne sont pas bien accueillies selon leur appartenance religieuse (Cf. Christianisme et islam). De ce fait quelle politique de l’hospitalité faut-il adopter dans ce cas spécifique? Comme nous le précise l’article, il faudrait qu’il y’ai une « relation symétrique non paternaliste », autrement dit il faudrait instaurer une relation d’égal à égal, où l’un ne prédominerait pas l’autre.

La migration : Un phénomène qui pousse à la reconfiguration d’un pays ?

Ainsi, l’Allemagne est un pays qui a su faire preuve d’une certaine politique de l’hospitalité, mais tout cela sur fond de négociation de la nouvelle identité allemande.

Mais jusqu’ici nous avons traiter des politiques de migration sur le migrant, mais qu’en ai t-il de ce nouvel arrivant, à quoi aspire-t-il ?

[1] El bien vivir