Résumé de l’ouvrage « Le sens de l’hospitalité: Essai sur les fondements sociaux de l’accueil de l’autre »


Gotman, A., « Le sens de l’hospitalité: Essai sur les fondements sociaux de l’accueil de l’autre », Presses Universitaires de France, 2015

Durant ce semestre, nous nous sommes plus particulièrement intéresser à la notion d’hospitalité qui nous apparait comme importante dans ce contexte car l’accueil des migrants se fait avant tout par l’accueil comme nous avons vu avec les différentes associations, mais qu’est-ce que comprend cet accueil ? L’hospitalité est ainsi au sens propre l’espace que l’on octroi à l’autre, c’est en un sens « l’espace fait à l’autre »

Par ailleurs, l’hospitalité peut être comprise en tant que don , car cette dernière nous oblige à nous situer par rapport à une valeur. En effet, cette dernière peut être


matérialisé par des valeurs telles que la coopération ou encore la solidarité qui peuvent s’opposer au rejet ou à la défiance.

L’hospitalité, dans le cadre de l’accueil des migrants, peut être comprise comme une construction de l’autre, la manière dont on le perçoit, c’est en un sens « la gestion du rapport à l’autre ». Alors que celui-ci peut être perçu comme un « sentiment naturel », celui-ci ne parvient pas à être perçu de la même manière par l’ensemble des individus de la société.

Nous assistons, plus encore aujourd’hui comme on l’a vu à L’université Lyon 2, à une nécessité de « raviver le sens de l’hospitalité » face à la nécessité qui s’impose et à la survie de ces derniers. Mais, pourquoi une telle méfiance face aux migrants ? Car celui-ci est d’une part vu comme un « étranger potentiellement hostile » ou encore un « non membre » celui qui n’appartient pas à la communauté, c’est une personne au travers de laquelle nous ne nous reconnaissons pas. Il est intéressant ici dans un premier temps, de nous intéressera à la rencontre entre le migrant et l’individu en société : Il s’agit premièrement d’une curiosité certaine et mutuelle de part et d’autre. Chacun dans un premier temps « reste réservé et distant ». Plusieurs affects peuvent s’interposer lors de cette première rencontre : En effet, nous pouvons avoir affaire à un sentiment de bienveillance ou encore d’amitié ou à contrario, d’inimitié.

Dès l’arrivée de celui-ci, ce dernier suscite des sentiments contradictoires, à la fois de « répulsion et d’attrait », de « rejet et de curiosité », des sentiments paradoxaux en somme bien que nous avons des comportements de bienveillance de prime abord, cette « neutralité bienveillante » ne semble pas durer par moment.

Le cheminement de l’engagement : Des étapes successives ?

Dans l’ouvrage en question , il s’agit de voir que les rituels d’hospitalité sont découpé en quatre séquences distinctes qui peuvent nous intéressera dans le cadre de la notion d’engagement car ces quatre dimensions ou passages peuvent être le reflet du cheminement de l’engagement de l’association envers le réfugié : Ainsi, d’une part , nous avons l’arrêt qui est en un certain sens le temps pour renforcer la cohésion du groupe hôte) , d’autre part, nous avons l’attente durant laquelle on expérimente les intentions de tout à chacun à distance, ensuite nous avons la période du passage , durant laquelle il y’a par exemple échanges de cadeaux et enfin la période ultime de l’agrégation qui est en un sens la conclusion solennelle de l’engagement.