Journal Le Progrès, mai/juin 1968

 

Nous avons consulté les archives du journal Le Progrès à la bibliothèque de la Part Dieu, conservées sous formes de pellicules. Nous cherchions des évocations de mai 68, et avons retranscrit ici l’ensemble des évènements notifiables, en nous intéressant particulièrement aux localités lyonnaises et villeurbannaises.

Pour plus d’explications sur les acteurs de mai 68, vous pouvez vous reporter à l’article « Acteurs de mai 68 ».

On n’évoque généralement Villeurbanne que pour la culture et le sport, à l’exception du 8 juin.

  • 03 mai

La fermeture de la faculté de Nanterre est décidée par le doyen.

Le climat s’envenime dans le milieu étudiant à Paris.

A 18h un groupe d’étudiants a heurté le mouvement du 22 mars (se reporter à l’article « Origines de Mai 68 »).

  • 04 mai

Le Quartier Latin, à Paris, est victime d’émeutes la veille.

La Sorbonne est fermée à son tour, pour la première fois.

Daniel Cohn-Bendit est arrêté.

Le doyen Grappin a dit : « je n’ose pas dire que le campus de Nanterre était devenu un chaudron de sorcières ».

Activités syndicales

Le CGT parle d’un problème de « bonus ». C’était la première évocation du syndicat qui sera le plus impliqué dans les évènements de mai 68, si l’on se fie aux journaux.

  • 05 mai

L’UNEF lance un ordre de grève nationale aux étudiants, à l’échelle nationale.

  • 06 mai

Quatre manifestants du Quartier Latin risquent des peines de prison ferme.

L’UNEF lance un mot d’ordre de grève illimitée.

Il y a une scission au sein de la fédération d’étudiants de Paris.

Le syndicat national de l’enseignement supérieur réclame la démission du directeur.

Lyon et Grenoble se libèrent de Paris. Lyon appelle ses adhérents à la grève.

  • 07 mai

10 000 étudiants ont affronté dans les rues de Paris 5000 policiers. Les échauffourée ont fait 460 blessés.

Une grève générale illimitée prend effet à Lyon à partir du 07.

A Lyon, 80 % des étudiants de l’INSA sont en grève le 06, autant à la faculté des sciences, certains cours sont supprimés à la faculté de Lettres. L’école de médecine ne s’implique pas. On pense qu’il n’y aura pas autant de violences à Lyon qu’ailleurs.

A Clermont-Ferrant les choses s’enveniment, tandis que St Etienne se mobilise contre les violences policières. La Sorbonne et Nanterre sont fermés.

La concession du théâtre du VIIIème à Lyon à M. Maréchal soulève des oppositions.

Aujourd’hui, grève générale des étudiants à Lyon

« A l’université, on espérant que la veillée d’armes serait un délai de réflexion salutaire »

Les étudiants demandent si la fin de leur révolte justifie les moyens qui apportent autant de troubles à leurs examens.

Pour le journal, le calme ne serait qu’un répit.

Le dialogue entre les différents acteurs est difficile.

Au niveau des moyens employés : 20000 tracts sont imprimés et diffusés, des locaux universitaires sont utilisés, des cours sont supprimés, des marches sont organisées.

  • 08 mai

« La CGT dénonce les révolutionnaires « petits bourgeois » de l’Université ». Ils catégorisent et se séparent ainsi d’une partie de la population étudiante.

Le secrétaire général du CGT a vivement condamné les brutalités policières et réclame des réformes de l’enseignement. Il souligne la solidarité entre étudiants et enseignants.

La CGT souhaite organiser un vaste festival de la jeunesse qui espère réunir beaucoup d’étudiants.

Le secrétaire général ministère Éducation nationale, L. Laurent, démissionne. Il affirme que « cette décision n’aurait rien à voir avec les manifestations étudiantes ». Il aurait prit sa décision avant Pâques, à cause d’un désaccord. Cependant son choix de date bouleverse un peu plus la situation gouvernementale.

La manifestation des étudiants lyonnais

On assiste le 07 mai après-midi à des manifestations dans les rues de Lyon. L’objectif était d’une part d’exiger que soient reportées les condamnations étudiants parisiens, d’autre part que les cours soient repris dans la capitale, où la Sorbonne est toujours fermée.

Des lycéens sont embarqués devant des lycées.

Au début un petit rassemblement était prévu en partance de la Doua, à Villeurbanne, composé d’étudiants de l’INSA. Ils ne sont pas rentrés dans la fac. Il y avait trois à quatre mille participants. La faculté de médecine ne s’associe toujours pas à la grève.

Prises de position

Le syndicat CFDT :« Le syndicat général de l’éducation nationale ne s’associe pas à la grève », il réprouve les appels à la violence. « Il refuse toute solidarité avec des groupes dont l’action incohérente compromet une véritable réforme et peut populariser la politique gouvernementale de sélection ».

  • 09 mai

Reprise des cours aujourd’hui à la Sorbonne et à Nanterre ?

« C’est possible si l’ordre est rétabli », promet Mr Peyrefitte, ministre de l’éducation à ce moment-là. Mais les étudiants exigent l’amnistie et le retrait des forces de police du Quartier Latin.

Une nouvelle manifestation « pacifique » est mise en place.

Prises de position

Le général De Gaulle, alors président : « la démocratisation de l’enseignement supérieur contraint à la planification et à la sélection ».

Mr Peyrefitte : « si l’ordre est rétabli tout est possible ».

L’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France) : « les manifestations se poursuivront tant que nous n’aurons pas satisfaction »

La grève se poursuit à la Doua.

Les étudiants organisent un meeting ce jour à 18h à la Bourse du Travail.

La CGT critique majoritairement les étudiants bénéficiant d’une « fortune paternelle » et les privilégiés, poursuivant leur attaque des « bourgeois » mentionnées précédemment.

  • 10 mai

Pour la première fois le premier titre en première page ne concerne pas les manifestations étudiantes, mais la première rencontre officielle des délégués américains et nord-vietnamiens à Paris, qui prendra une grande place dans le journal en mai et juin 68.

Étudiants et enseignants (qui conservent malgré tout le deuxième titre de la première page) affirment que « la grève continue jusqu’à la libération de nos camarades ».

« La Sorbonne reste fermée, dit Mr Peyrefitte, mais les cours reprennent à Nanterre »

On parle d’un statut quo au Quartier Latin parisien.

« De l’INSA à la Croix-Rousse par la place Guichard : nouvelle manifestation d’étudiants »

L’INSA marche avec les militants de la CGT.

Le CGT fait ses demandes ::

– libérer les étudiants

– retirer les forces de police du Quartier Latin

  • 11 mai

Dramatique affrontement à trois heures du matin entre 30 000 manifestants et les CRS dans tout le Quartier Latin », une cinquantaine de barricades, pavés, voitures

Le journal s’intéresse toujours majoritairement aux syndicats étudiants, aux grèves et aux manifestations. Il n’évoque qu’en bas de page les autres évènements de la même période, comme les mouvements de troupes soviétiques inquiétants à Prague. On sait aujourd’hui que le printemps de Prague arrive, mais il ne prendra jamais beaucoup de place dans Le Progrès.

A l’opposé, des pages entières sont consacrées aux manifestations françaises.

« Le Quartier Latin est encerclé par 30000 étudiants »

« Manifestations communes mardi dans toute la France des étudiants avec la CGT et CFDT »

Pompidou, le premier ministre, était absent lors des manifestations, se trouvant alors en Afghanistan. Le général De Gaulle retarde alors son voyage en Roumanie à cause des tensions dans le pays.

La grève est toujours active.

  • 12 mai

« Grève générale demain en France décidée par l’ensemble des syndicats »

Pompidou, de retour, promet la « réouverture de la Sorbonne Lundi ».

A Bonn 30000 étudiants ont défilé la veille.

Lors de l’émeute de la nuit du 10 au 11, il y avait 50 barricades, 60 voitures brûlées, 400 blessés et 468 interpellations.

M. Laurent Schwarts, un mathématicien engagé politiquement, dit aux professeurs « démissionnez »  pour faire poids dans la balance en vue des négociations avec le ministère de l’éducation nationale.

François Mitterrand prend parti pour les étudiants, et critique un gouvernement qui n’aurait rien fait pour eux en 10 ans. Il dit que « le gouvernement a choisi la matraque ».

Nous en sommes au sixième jour de grève des lyonnais et à la troisième marche. « Les étudiants lyonnais ont occupé hier les facultés de droit et de lettres ».

Lundi après-midi a eu lieu un défilé dans les rues du centre et un meeting sur Terreaux.

La révolte étudiante est commentée par de nombreuses presses.

  • 13 mai

La grève générale est maintenue dans toute la France.

Au niveau des syndicats :

Le CGT : « les douze manifestants appréhendés le 8 mai ont bénéficié d’une mesure de liberté provisoire »

L’UNEF : « l’UNEF a expressément demandé aux syndicats que la manifestation passe par le Quartier Latin ».

Des violences sur Le Progrès ont eu lieu. Le journal a été envahi la veille au soir par une centaine « d’entre eux ». Les étudiants ont décidé d’occuper les lieux jusqu’à ce que le journal écrive que les étudiants ne pourraient même envisager d’étudier sous une telle pression.

Mr Lescanuet encourage l’abandon des violences du gouvernement et l’application de leurs promesses comme la réouverture de la Sorbonne. Il demande la « démission des ministres qui se sont abandonnés à la répression ».

Le parti communiste, lui, souligne qu’il faut « obliger le gouvernement à appliquer rapidement les mesures annoncées ». Pour le parti, l’origine des grèves et manifestations vient de la crise profonde des universités, et propose la création de nouvelles universités, de nouvelles technologies.

Le combat se généralise : « les étudiants de Rennes et de Strasbourg ont occupé leurs facultés ».

Une unité nationale prend de l’ampleur.

Pompidou a commencé à agir, à « prendre à l’improviste des mesures que les autorités en place dans son absence n’avaient sans doute différées que parce qu’ils pensaient que ce n’était pas nécessaire ».

On assiste à une grève générale à Lyon.

  • 14 mai

Le journal ne publie pas pour cause de grève.

  • 15 mai

Les révoltes prennent de plus en plus de place dans le journal.

« M. Pompidou annonce un plan de réforme de l’université ».

On apprend également que De Gaulle prévoit un discours le 24 mai.

Le débat à l’assemblée nationale

Pompidou souligne le courage des polices, dépose un projet d’amnistie, et affirme vouloir « faire ensemble l’Université ».

Pour Mitterrand, « il faut que le gouvernement s’en aille ».

Toute une page est dédiée à « l’imposante manifestation de masse du 13 mai à Lyon ».

Les organisateurs de la manifestation font une déclaration commune.

Des télégrammes sont envoyés à Paris à l’adresse du Président et de son gouvernement. 50 000 manifestants (étudiants, enseignants et travailleurs de la région lyonnaise) demandent la libération des prisonniers, leur amnistie, et enfin la fin des répressions du gouvernement.

On assiste à l’inauguration du théâtre du 8ème avec Marcel Maréchal, Pradel, louis Guilloux, …

  • 16 mai

Des assises d’étudiants et professeurs sont prévues la semaine suivante pour définir un nouveau système d’examen.

La crise de l’université prend encore beaucoup de place dans le journal.

Pompidou renonce à son voyage dans le Nord.

Cohn-Bendit dit « pas de solution de facilité ».

4000 étudiants parisiens occupent le théâtre de France.

A Lyon, les syndicats CGT et CFDT font des demandes liées à la Sécurité Sociale.

« Etudiants : Journée de discussion dans les facultés », examens boycottés en lettres, reportés en droit. Les étudiants en médecine s’intéressent également au devenir de leurs examens.

  • 17 mai

Pompidou en appelle à la nation.

Appel de M. Pompidou :

« Refusez l’anarchie (…). Le gouvernement fera son devoir. Aidez-le ». Il dit « j’ai rendu l’Université à ses maîtres et ses étudiants. Je leur ai tendu la main (…) j’ai annoncé une amnistie totale. Mes appels n’ont pas été entendus par tous. (…) Le gouvernement défendra la République (…). Etudiants, ne suivez pas les propagateurs qui déclarent eux-mêmes se désintéresser des trois quarts d’entre vous. Ecoutez la voix de la raison. Nous sommes prêts à entendre toutes vos revendications légitimes. Ne les ruinez pas par des excès. Français, françaises, il vous appartient de montrer par votre sang froid mais aussi par votre résolution, quelques soient vos préférences politiques, quelques soient vos revendications sociales, que vous refusez l’anarchie. Le gouvernement fera son devoir, il vous demande de l’aider ».

Création d’un « comité de réflexion pour la réforme de l’Université ».

On assiste à quelques problèmes d’organisation : « un millier d’étudiants forcent l’entrée de l’Odéon, condamnée par leurs camarades déjà à l’intérieur. L’UNEF décline sa responsabilité ».

Les réactions après l’allocution de Pompidou :

CGT : « il ignore la classe ouvrière » « la situation prend les dimensions entre les forces ouvrières et démocratiques » « un pouvoir placé devant la faillite de la politique »

  • 18 mai

Pas de journal mais sans explication.

  • 19 mai

Les mouvements sociaux prennent de l’ampleur, avec une implication de plus en plus grande de la classe ouvrière.

« trafic ferroviaire paralysé, nouvelles occupations d’unies hier encore… »

« Onze usines sont occupées pas de trains, pas de courrier »

De Gaulle rentre précipitamment de Bucarest et s’est entretenu durant la nuit à l’Elysée avec ses ministres.

Lors du 46ème congrès de l’UD, CFDT, ils affirment l’unité des luttes des travailleurs et des étudiants.

  • 20 mai

« nouveaux débrayages attendus aujourd’hui : banques, sécurité sociale, transports en commun de l’agglomération lyonnaise »

Nous avons toute une page sur « le front des grèves et la crise universitaire »

L’opéra est occupé par les ouvriers.

Pierre Mandès france dit : « le pouvoir ne peut plus rendre qu’un service au pays, c’est se retirer ».

  • Du 21 mai au 7 juin : la grève empêche LProgrès de publier contre sa volonté

  • 08 juin

Kennedy est mort durant la grève.

Les transports reprennent.

Les conflits de la métallurgie prennent de l’ampleur.

« Lyon : dix-neuf jours agités »

« la grève se poursuit sans grand changement pour les services »

Un point sur Villeurbanne est fait en relation avec les évènements :

« plus de 20 directeurs du centre dramatique et des troupes permanentes de la décentralisation se sont réunis au théâtre de la cité de Villeurbanne pour remettre en cause et de manière fondamentale leurs fonctions et leurs rôles. Dans un long communiqué adopté à l’unanimité ses responsables déclarent que leur mission consiste désormais à atteindre essentiellement la masse de « non public » jusqu’ici négligée en lui donnant l’occasion de se politiser, et puis ce fut la tragique nuit d’émeutes que nous revoyons par ailleurs. »

« La nuit tragique du 24 mai » revient plusieurs fois dans le journal.

L’assemblée générale de la Faculté des lettres dit « il faut assurer la protection des instruments de travail ».

Les élections législatives sont en cours.

Prises de position :

La CGT : « Prolongeons et renforçons les succès obtenus en créant les conditions pour l’avènement d’un gouvernement populaire ».

La CFDT : « les luttes qui se poursuivent sont celle des tous les travailleurs, de tous les étudiants ».

« Le Conseil général du Rhône, avant de close sa session avait voté une aide de 1 million de francs aux familles de grévistes »

Les élèves de l’ « ex-école des Beaux-Arts » ont destitué leur directeur.

De Gaulle voulait partir le 29 mai et démissionner.

On reproche à l’État de n’avoir pas prévu cette crise.

  • 09 juin

« le mouvement social de mai a permis de régler nombre de revendications en retard et il a aussi bouleversé l’échiquier syndical »

Il y a un rapprochement de la CFDT et du FO.

CFDT : « Poursuite de la grève dans les lycées et CES ».

Toute une page est consacrée aux « premières grèves à la campagne électorale, la chronologie des derniers évènements »

– « le retour du général de Gaulle »

– « La réforme, oui…, la chienlit, non »

– « Ascension : on se bat autour de nouvelles barricades »

– « le général de Gaulle annonce un référendum »

– « début des négociations »

– « M. Peyrefitte démissionne » (mardi 28)

– « Le général de Gaulle… disparaît » (mercredi 29)

– « l’Assemblée est dissoute »

– « Un nouveau gouvernement »

– « Reprise progressive »

  • 10 juin

M. Mitterrand dit : « le FGDS s’est fixé pour objectif de réaliser l’alliance du socialisme et de la liberté ».

  • 11 juin

« Nouvelle « nuit chaude » au Quartier Latin à la suite de la noyade d’un lycéen au cours d’une intervention de la police près de Flins ».

« Il faut continuer l’action… » déclarent les orateurs CGT et CFDT au meeting de Berliet-Vénissieux.

« Ce soir à 18 heures : rassemblement des unions locales CGT à Givors, Vénissieux, Ouillins, Villeurbanne et Lyon »

« Le conseil municipal confirme, à une très forte majorité, sa confiance au maire, M. Louis Pradel »

  • 12 juin

« Echauffourées à Montbéliard entre CRS et ouvriers des usines Peugeot. Un mort et une cinquantaine de blessés. La CGT demande un arrêt du travail aujourd’hui entre 15 et 16 heures »

Villeurbanne :

« aide aux familles des grévistes »

« sera demandé aux représentants des syndicats d’enseignants d’exposer les raisons de leur action actuelle »

« comité d’action artistique »

  • 13 juin

« Crise sociale et universitaire : un apaisement espéré »

« manifestations interdites dans toute la France pendant la campagne électorale et dissolution de cinq groupements révolutionnaires »

« retour au calme à Sochaux Renault »

Le Comité des étudiants modérés de Lyon : Pour un projet de réforme cohérent et réaliste

« une partie des propositions des étudiants en droit acceptée par l’assemblée des professeurs »

  • 14 juin

Le FEN fait le point sur les examens : « les élèves ne subiront aucun préjudice ».

Évacuation de la Sorbonne pour désinfection

  • 15 juin

  • 16 juin

  • 17 juin

« la Sorbonne évacuée à la suite d’une décision du ministère de l’Intérieur. Quelques heurts ont opposé policiers et manifestants au Quartier latin »

  • 18 juin

« Protocole d’accord signé entre la direction, la CFDT et la CGC. La CGT et FO ont différé leur décision. Reprise du travail ce main chez Renault. »

« Après l’occupation de la Sorbonne, la fédération de l’éducation nationale souhaite que la vieille université soit rendue le plus tôt possible à sa mission »

  • 19 juin

« Berliet : le mouvement se poursuit. Le vote organisé hier par la CGT a fait ressortir une majorité de 47 voix pour la grève. La CFDT n’a pas participé à la consultation et l’avis des mensuels n’a pas été pris en considération. »

  • 20 juin

« Au Conseil des ministres.

– Réforme dans l’Université dès la prochaine rentrée

– « l’affaire des visas » à Berlin préoccupe le gouvernement français »

Par la suite on parle peu des évènements de Mai 68.