Historique des associations dans le cadre de l’accueil/accompagnement des migrants


Durant ce semestre, notre axe était plutôt celui de l’accueil des migrants commençons
d’abord par voir comment a été mise en œuvre l’accueil de ces derniers et ce à Villeurbanne
dans le cadre de la politique migratoire qu’elle a pu adopter.

 

En effet, différentes associations ont participé à leur accueil ainsi que leur accompagnement. Des associations, telles que le SSAE en 1926 ou encore la Cimade en1936. Le SSAE est une association politique qui vise à venir en aide aux migrants et ce plus particulièrement du point de vue au niveau de ce que l’on appelle plus communément leur « intégration » . Ces derniers participe notamment du regroupement des familles et par-
delà même à leur protection juridique .En ce sens ils vont s’ériger en tant qu’intermédiaire entre les instances administratives et les migrants. Il s’agit pour eux de ne pas nier ce qu’ils sont aussi bien culturellement que religieusement par exemple , c’est-à- dire de veiller aussi à la protection de leur religion , « tout en respectant les convictions religieuses de chacun » , enfin il s’agit pour eux , de les accueillir dans la mesure du possible , dans
les meilleurs conditions qu’ils soient , de les insérer quelque part de la meilleur manière qu’il soit
au sein de la société par notamment le biais qui fut répéter à maintes reprises lors de nos différents entretiens avec nos interlocuteurs. En effet, pour ces différentes association, c’est l’accueil de ces derniers, c’est-à- dire par exemple, la manière dont on va les insérer à la société si tel est le but, la manière dont on va les accueillir qui font faire office d’intégration d’une certaine manière à la société. Il s’agit pour ces derniers, de s’adapter aux immigrés dans le cadre d’une co-construction avec ces derniers.

 

L’engagement ou le biais du paternalisme

Ce qui fut très important à noter lors des différents entretiens qu’on a pu effectuer, c’est cette importance que les acteurs sociaux qui sont engager dans le cadre de l’accueil des migrants , c’est de ne pas tomber dans un certain « paternalisme » , c’est-à- dire veiller à leur laisser la liberté de choisir , nous nous expliquons ici : Il s’agit de les accompagner dans leurs démarches et de ne pas prendre les décisions à leur place , c’est un travers dans lequel nous pouvons parfois tomber lorsque nous sommes engagés pour une cause , Jean Chapuis a beaucoup insister sur ce point : Autrement dit, celui-ci nous mettez en garde sur le « sur-engagement » , c’est comme cela qu’il le nomme qui nous amènerait quelque part à tomber dans le travers de « faire à la place » et non pas d’accompagner à proprement parler. Dans le même ordre d’idées, les migrants peuvent être parfois méfiants vis-à- vis de cet accueil, mais il n’en demeure pas moins que c’est l’accueil qui va être d’une certaine manière fonction de leur intégration ou non à la société.

 

Cependant, ici une nouvelle question nous vient ici : En effet, d’ores et déjà, il s’agit de savoir si oui ou non ces migrants, appellation sur laquelle nous reviendrons dans un autre entretien. Nous nous sommes demandées alors ce que pouvait signifier pour ces acteurs sociaux le fait de l’intégration, quel sens ils y accoler et surtout par l’intermédiaire de quels facteurs celle-ci s’effectuer dès lors. La scolarisation était donc le facteur le plus important à leurs yeux, car cela permettait à ces derniers par la maitrise de la langue française d’accéder plus aisément au monde du travail et de s’insérer de manière plus aisée dès lors à la société.

 

C’est en ce sens que dans les années 1990 ; a été développer une politique de l’intégration qui vise à combiner à la fois les attentes de l’immigré et les exigences entre maitre des « instituons et des associations spécialisées ».

 

Néanmoins, cette notion n’est parfois pas efficiente dans la mesure où cette intégration n’est parfois que transitoire, dans le sens où par exemple dans e cadre de la structure « Forum réfugié », nous avions à faire à des migrants en transit comme il est stipuler sur la façade.

Ainsi, des mesures, telle que celle de faire connaitre les valeurs de la France à l’arrivée de chaque migrant est importante, l’apprentissage de la langue est transcendant en ce sens car il serait « impossible de bien s’intégrer au pays sans en apprendre la langue » comme on l’a dit précédemment.

 

Toutes ces mesures visent à mettre en place une relation de confiance entre ces deux derniers et ainsi de répondre aux attentes respectives de tout à chacun et cela peut nous mener à une situation d’intégration de ces migrants.


En définitive, cette notion reste discutable dans la mesure où dans le contexte historique français et plus particulièrement dans le cadre de l’immigration en France , nous avons parfois un usage politique et parfois stratégique de ce terme, voilà pourquoi nous avons tenté de savoir quelle définition nos interlocuteurs apposer dessus et quel sens ils y apporter afin de nous éclaircir dans notre raisonnement et surtout pour remettre en question les différents termes qui sont employer dans le cadre usuel de nos échanges.